Il était une fois un architecte bruxellois qui voulait remettre en question nos pratiques et modes de vie. Son monde idéal? La cité végétale.

Toute sa vie, Luc Schuiten a cherché à ouvrir de nouvelles perspectives vers d’autres possibles à expérimenter. Sa réflexion sur les modes de déplacement plus durables l’a naturellement mené au vélo. Pour lui, le vélo est une ‘merveille d’une efficacité redoutable’.

Toutefois, pour que le vélo remplace la voiture dans nos villes, plusieurs améliorations sont nécessaires. Luc a donc planché sur le chaînon manquant entre le vélo et la voiture : le tricyclopolitain.

Un tricyclopolitain?

« L’engin devait rester attractif et fun pour susciter l’intérêt », explique Luc Schuiten. Son vélo amélioré est doté de trois roues, d’une assistance électrique et d’une coque pour se protéger de la pluie.

Avec l’aide d’un atelier vélo de Strasbourg (Wheel’e) pour le travail mécanique et d’un ébéniste liégeois pour la coque en bois (Karl Theiss), Luc a fabriqué un premier prototype, toujours en cours de perfectionnement.

La prochaine étape consistera à fabriquer les prototypes des deux autres versions (cargo et rosalie/cuistax). Plusieurs mairies auraient déjà manifesté de l’intérêt pour le projet.

Au-delà de ce tricyclopolitain, notre créatif vélosophe a mené plusieurs autres projets inspirés du vélo. On pense par exemple au twike (vélo couché caréné qu’il utilise au quotidien dans Bruxelles) ou au cyclo.

Pour lui, la créativité c’est se donner la chance de vivre dans un monde qui nous est le plus proche, créer pour être en phase avec sa vision d’un monde durable.

Pas étonnant dès lors que sa démarche s’inscrive dans l’open source. Car son fil rouge reste de mettre à disposition de bonnes idées qui peuvent en inspirer d’autres.

Rayon bonnes idées, Luc Schuiten a équipé son twike d’un klaxiphone. Il s’agit d’une version beaucoup plus fun du klaxon. A chaque activation, son vélo produit le bruit du cheval au galop, d’une locomotive à vapeur, d’une corne de brume ou d’un passage à niveau.

« Ces bruits surprennent dans la circulation, amusent les gens et suscitent la sympathie. Une piste intéressante à explorer dans la communication avec autrui », me confie-t-il. Qu’en dites-vous? Surprenant, non?

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